Dans
la commande vectorielle directe on effectue une régulation du flux qui
nécessite la connaissance de celui-ci, alors que dans la commande
vectorielle indirecte, on s’affranchit de la connaissance de ce flux en
faisant quelque approximation.[12]
1. Commande vectorielle directe :
Cette
méthode nécessite une bonne connaissance du module du flux et sa
phase ; celle–ci doit être vérifiée quelque soit le régime transitoire
effectué. Il faut donc procéder à une série de mesures disponibles au
sein du processus.
Ce mode de contrôle est ainsi appelé parce qu’une régulation du flux statorique s est introduite par une boucle de contre réaction
nécessitant la mesure ou l’estimation de ces variations. Dans son
essence, la commande vectorielle directe doit être réalisée par la
mesure
du flux qui nécessite l’utilisation du capteur placé dans l’entrefer de
la machine, opération généralement délicate à réaliser.
Afin d’accéder à l’information
concernant l’amplitude et la phase du flux il faut utiliser des
capteurs « à effet hall précédemment placé sous les dents du stator »
.Il sont mécaniquement fragiles et ne peuvent pas travailler dans les
conditions sévères telles que le vibration et les échauffement
excessifs. Les signaux captés sont entachés des harmonies et leur
fréquence varie avec la vitesse ce qui nécessite des filtres ajustables
automatique.[10]
.2. Commande vectorielle indirecte :
Cette
méthode est ainsi appelée car on ne fait pas appel à une boucle de
régulation du flux, et par conséquent elle ne nécessite pas
l’utilisation du capteur ou d’estimation du flux statorique.
Dans
cette commande le vecteur du flux est estimé à partir de la mesure des
courants rotorique et de la vitesse du rotor ( W ), en se basant sur les
équations du circuit rotorique du moteur asynchrone dans un système de
référence tournant en synchronisme avec le vecteur du flux statorique.
L’inconvénient
majeur de cette méthode est la sensibilité de l’estimation en vers la
variation des paramètres de la machine due à la saturation magnétique et
la variation de température surtout pour la constante de temps
rotorique Tr. La commande est basée sur l’inversion des d’équation.[10]
En considérant le couple Ce =Cr et le flux statorique s comme référence de commande.
Le système (3-5) et (3-6) donne les équations de commande de la MADA alimentée en tension. Il est remarqué que les équations de tension sont couplées par l’existence du courant Iqr dans l’expression de tension Vdr et par l’existence du courant Idr dans l’expression de la tension Vqr
3. Bloc de défluxage :
Les
opérations à toutes vitesse caractérisant le fonctionnement de la MADA
sont réalisées par un bloc de défluxage figure (3-2). Ce dernier est défini par la fonction non linéaire suivante :
Figure. (3-2) bloc de défluxage
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