Pour le fonctionnement de
la machine en régime établi, il est nécessaire que les vecteurs forces
magnétomotrices (Fmms) du stator et du rotor soient immobiles dans
l’espace l’un par rapport à l’autre. Du moment que le vecteur résultant
de la F.m.m de l’enroulement statorique tourne dans l’espace avec une vitesse angulaire, et que le rotor tourne à la vitesse wr,
par conséquent, pour satisfaire à cette condition, il faut que le
vecteur F.m.m de l’enroulement rotorique tourne par rapport au rotor
avec la vitesse :
wg =wos –wr =wos –wos(1-g)=wos g (1-1)
C’est
à dire proportionnellement qu glissement g ; si la vitesse du moteur
est inférieure à la vitesse synchronisme , les sens de rotation sont
identiques ; dans le cas contraire ,quand la vitesse est supérieure à
celle du synchronisme , les sens seront opposés .
Pour que la rotation du vecteur Fmm par rapport au rotor se réalise, le courant dans l’enroulement doit avoir une fréquence fr, définie à partir de wos g = 2πfr ; c’est à dire :
fr =fs g (1-2)
Dans
les machines synchrones dont l’excitation est assurée par une source
continue, le courant dans l’enroulement possède une fréquence fr =0 .A partir de (1-1) et (1-2), on voit qu’il n’ y a qu’une seule vitesse synchrone wos ,(g=0).
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