un minuteur à temporisation réglable par un potentiomètre de 30 secondes à 30 minutes

Vous pourrez réaliser un minuteur à temporisation réglable par un potentiomètre de
30 secondes à 30 minutes environ.
— Alarme par vibreur piézo-électrique.
— Alimentation par pile 9 V.
Dans un but éducatif, « Electronique Collège » offre un choix de deux possibilités pour la réalisation du montage.
1er choix: Réalisation du circuit imprimé par vous-même.

Vous trouverez-ci joint un dessin du circuit imprimé à l’échelle 1. Celuici, à l’aide d’une des deux méthodes Transpage ou Diaphane, vous permettra de réaliser votre circuit imprimé sur plaque présensibilisée. Nous vous conseillons enfin de l’étamer à l’aide d’un produit d’étamage à froid (demandez à votre revendeur).
2 choix: Utilisation du circuit imprimé « Electronique Collège Ce circuit imprimé, fourni en verre époxy de 6/10, est livré côté cuivre recouvert d’un vernis appelé vernis épargne. Ceci présente les avantages suivants:
— risques de court-circuit entre pistes lors de l’opération de soudure réduits au minimum;
— protection des pistes en cuivre contre l’oxydation;
— aide au repérage des pastilles grâce au quadrillage réalisé dans le vernis épargne.
En outre, ce circuit est étamé, cela facilitant le travail lors du soudage souder les composants.
a) Perçage: 1,3 mm pour les grandes pastilles rondes, 0,9 mm pour toutes les autres pastilles.
b) Montage: Le repérage des composants se fait sur une grille quadrillée au pas de 2,54 mm. Les ordonnées sont repérées en a, a’, b, b’, e, c’... Les abscisses en 1, 2, 3, 4, 5... Pour chaque composant, les coordonnées de ses connexions sont données dans le tableau de montage, vous permettant de le positionner correctement à coup sûr.
Fig. 1 Schéma de principe.
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des composants. Que vous ayez choisi la ire ou la 2e méthode, il vous reste à percer le circuit et à

SCHEMA DE PRINCIÎE
La figure 1 propose le schéma électrique d’EXPE 19.
A la base de ce montage, on retrouve un circuit type 555 (CI1) monté en monostable.
A la mise sous tension, la cellule R1/Ci envoie une impulsion négative sur la broche 2 de CI1, donnant ainsi le top de départ. La cellule R4/C3 fixe la constante de temps du monostabe. Malheureusement, la valeur de C1 pour obtenir une temporisation de 30 mn atteint environ 100 F. Or les condensateurs chimiques posent des problèmes de stabilité et de courant de fuite. Il a donc été nécessaire d’utiliser un condensateur polyester. La valeur de 1 tF a été choisie en fonction du coût et de la facilité d’approvisionnement de ce genre de composant. Pour compenser la faible valeur de C3, on ralentit la charge de celui-ci en ne laissant passer un courant dans R4/C3 que pendant une fraction de temps, T2 jouant le rôle d’interrupteur.
CI2 monté en multivibrateur astable génère le signal rectangulaire à rapport cyclique variable (par P1) appliqué sur la base de T2. Donc en agissant sur P1, on modifie le rapport cyclique de fermeture de l’interrupteur T2 et donc le temps de charge de C3.
Lorsque C3 est chargé à la tension voulue, la broche 3 de CI1 passe à zéro, rendant T1 conducteur. Ceci a pour effet de mettre le vibreur en service jusqu’à la modification de la position de Ii.
Le rôle de R3 est de remonter la tension de basculement afin d’allonger le temps de charge de C3. Au repos, I court-circuite C3, afin d’assurer une décharge totale de celui-ci.







Publie sue Magazine Electronique Pratique N°211 - Février 1997

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